
La ministre de l’Action Sociale, de l’Enfance et de la Famille, Mme Savia N’Tahah, a supervisé, ce mercredi à Nouakchott, le lancement des travaux du comité chargé de sélectionner les membres de l’Observatoire National des Droits de la Femme et de la Fille. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’arrêté n° 93 du 31 janvier 2025, qui prévoit la création de ce comité en vue de désigner les membres de l’Observatoire, une institution clé pour la protection et la promotion des droits des femmes et des filles en Mauritanie.
Une institution indépendante pour défendre les droits des femmes
Dans son discours d’ouverture, Mme Savia N’Tahah a rappelé que la violence à l’égard des femmes et des filles reste un défi majeur, prenant des formes diverses et touchant toutes les cultures, régions et catégories sociales. Elle a souligné que la protection des femmes et des filles occupe une place centrale dans les priorités du Président de la République, Monsieur Mohamed Cheikh El Ghazouani, et se reflète dans la politique générale du gouvernement, qui vise à garantir justice et protection pour les femmes.
La ministre a également rappelé que le gouvernement a récemment approuvé la création de l’Observatoire National des Droits des Femmes et des Filles, une institution consultative indépendante dotée d’une autonomie administrative et financière. Cette structure a pour mission de défendre et protéger les droits des femmes et des filles, de suivre et d’évaluer les propositions visant à promouvoir ces droits, et de les harmoniser avec les politiques publiques du gouvernement.
Un comité chargé de sélectionner les membres de l’Observatoire
Le comité, dont les travaux ont été lancés ce mercredi, est chargé de superviser l’élection des membres de l’Observatoire. Ces membres seront issus des organisations concernées par les droits des femmes et des filles, en respectant des procédures de sélection rigoureuses. Le comité établira une liste de classement des candidates en fonction de leur affiliation professionnelle et sélectionnera les membres de l’Observatoire parmi les candidates les plus qualifiées.
Mme Savia N’Tahah a exprimé son honneur de diriger ce comité national, tout en appelant à la diligence et au sens des responsabilités pour choisir les personnes les plus aptes à diriger cette institution nationale. Elle a également salué la diversité et la richesse des expériences des membres du comité, exprimant sa confiance dans leur capacité à atteindre les résultats attendus.
Un engagement fort en faveur de l’égalité et de la justice
La ministre a réitéré l’engagement du gouvernement à lutter contre les violences faites aux femmes et à promouvoir leurs droits. Elle a rappelé que l’Observatoire jouera un rôle crucial dans la surveillance, l’évaluation et la proposition de mesures visant à améliorer la condition des femmes et des filles en Mauritanie. « Cette institution sera un pilier essentiel pour garantir que les droits des femmes soient respectés et que leur voix soit entendue », a-t-elle déclaré.
La cérémonie de lancement des travaux du comité s’est déroulée en présence du secrétaire général du ministère et de plusieurs cadres du département. Cette mobilisation témoigne de l’importance accordée à cette initiative et de la volonté du gouvernement de mettre en place des mécanismes efficaces pour protéger et promouvoir les droits des femmes et des filles.
Vers un avenir plus juste et équitable
Le lancement des travaux du comité marque une étape importante dans la mise en place de l’Observatoire National des Droits de la Femme et de la Fille. Cette institution, une fois opérationnelle, contribuera à renforcer les efforts du gouvernement en faveur de l’égalité des genres et de la justice sociale, tout en offrant un cadre institutionnel pour la protection et la promotion des droits des femmes et des filles en Mauritanie.
Avec cette initiative, la Mauritanie réaffirme son engagement à construire une société plus inclusive et équitable, où les femmes et les filles peuvent vivre à l’abri de la violence et jouir pleinement de leurs droits.