Souvent épinglées sur le manque de transparence dans la gestion des affaires publiques et notamment sur les revenus pétroliers, les autorités politiques ont finalement décidé de faire patte blanche en engageant l'audit du fonds national des hydrocarbures.
En effet, le FNRH a toujours constitué un véritable écueil pour les autorités de contrôle et entaché les rapports sur la transparence des revenus des hydrocarbures dans le pays. Depuis 2006, ce compte n'avait jamais été audité comme le prévoit la loi. Mais il semble aujourd'hui qu'un cabinet d'expertise international a été choisi pour passer au crible le FNRH depuis cette date (de 2006 à 2015).
Ce FNDH était crédité de 113 millions Usd en 2014 avant d'être épuisé à près de 50% en 2015 (66 Millions Usd).
La loi N° 2008-020 relative a la gestion des Revenus des hydrocarbures dispose, en effet, que « les recettes du Fonds national des revenus des hydrocarbures sont constitués par l'ensemble des revenus de l'Etat provenant directement ou indirectement des activités dans le secteur en «amont» des hydrocarbures, en particulier dans les domaines de I' exploration du développement, de l’exploitation et de la commercialisation des hydrocarbures ».
Destiné à collecter «l’ensemble des revenus de l'Etat provenant de l’exploitation des ressources nationale en hydrocarbure (pétrole brut, gaz naturel, hydrocarbures extraits du gaz naturel, article 2)", le fonds national des revenus des hydrocarbures est un compte ouvert au nom de l'Etat mauritanien dans les livres de la Banque de France.
La loi (article 10) fait obligation au ministre des finances de rendre public « un rapport trimestriel et un rapport annuel sur le fonctionnement du Fonds national des revenus des Hydrocarbures».