Le Ministère de la Santé a annoncé avoir enregistré 91 infractions dans 76 établissements pharmaceutiques au cours des mois de novembre et décembre. Ces infractions comprenaient la vente de médicaments périmés, l'absence d'étiquetage des prix sur les médicaments, des augmentations de prix non justifiées, l'absence de personnel technique qualifié, ainsi que la présence de médicaments d'origine inconnue.
Dans un communiqué de presse, le ministère a précisé que les inspections menées par l'Inspection générale de la santé au cours de cette période ont couvert 262 établissements pharmaceutiques situés dans les régions de l'Assaba, du Gorgol, de Dakhlet Nouadhibou, du Trarza, de Nouakchott Ouest et de Nouakchott Nord.
Les auteurs de ces infractions ont reçu les sanctions correspondantes à leurs manquements, a affirmé le ministère. Il a également souligné que l'Inspection générale de la santé restera vigilante et continuera à surveiller de près le respect du cahier des charges régissant les activités pharmaceutiques.
Cette série de contrôles intensifs s'inscrit dans le cadre des efforts continus du ministère pour garantir la qualité et la sécurité des produits pharmaceutiques disponibles pour le public. Les autorités sanitaires insistent sur l'importance de maintenir des normes élevées dans le secteur pharmaceutique, considérant la santé publique comme une priorité absolue.
L'annonce de ces infractions a suscité des réactions dans la communauté pharmaceutique, appelant à une réglementation plus stricte et à des mesures de contrôle renforcées pour prévenir de tels incidents à l'avenir. La transparence et la responsabilité sont devenues des mots d'ordre dans la lutte contre les pratiques illégales et non éthiques dans l'industrie pharmaceutique.
En conclusion, le Ministère de la Santé réitère son engagement à protéger les citoyens en assurant la conformité des pharmacies avec les normes nationales et internationales, et en prenant des mesures rigoureuses contre toute entité ne respectant pas les réglementations établies.