L’appel adressé aux acteurs engagés dans les élections législatives, régionales et municipales par le président Ghazouani afin de les inciter à faire preuve de responsabilité morale est apparemment tombé dans l’oreille d’un sourd.
Les accusations d’achat de conscience, de trafic d’influence, ont commencé à fuser dès l’entrée en campagne de candidats aux scrutions prévus le 13 mai.
Les accusateurs sont toujours de candidats issus de l’opposition briguant un poste électif.
En fait l’opposition à l’image de l’Alliance Populaire Progressiste (APP) emmenée de Messaoud Ould Boulkheir et Tawassoul -formation d’obédience islamiste ; plus grande force d’opposition en Mauritanie- avaient invité les autorités mauritaniennes à œuvrer en faveur de la transparence et contre le trafic d’influence.
Dans la foulée la Snim, société minière fleuron de l’économie nationale, avait fait part de sa neutralité.
Toutefois l’appel de l’opposition à la mise en place d’une charte de bonne conduite à laquelle doit souscrire toutes les parties concernées par les élections régionales, municipales et législatives n’a pas trouvé d’écho favorable auprès des pouvoirs publics. Cet appel aussi est tombé dans l’oreille d’un sourd.