Après avoir arrêté le président Roch Marc Christian Kaboré, des militaires putschistes sont apparus lundi à la télévision pour confirmer que l'armée «avait pris ses responsabilités».
cridem - Le G5 Sahel, qui regroupe la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad, a condamné lundi 24 janvier le coup d'État au Burkina Faso, où des militaires ont annoncé avoir chassé du pouvoir le chef de l'État Roch Marc Christian Kaboré dont l'ONU demande «la libération immédiate».
« Le G5 Sahel, attaché aux idéaux de paix, de sécurité et de démocratie, condamne énergiquement cette tentative d’interruption de l’ordre constitutionnel », a déclaré le G5 Sahel qui a appelé « l’ensemble des parties à privilégier le dialogue pour résoudre toutes les contradictions dans le calme et la sérénité ».
Pour rappel, le G5 Sahel est dirigé par le burkinabé Eric Yemdaogo Tiaré.
A Ouagadougou, une manifestation de soutien aux putschistes a eu lieu ce mardi matin. La télévision publique RTB a publié une lettre manuscrite signée de sa main dans laquelle il indique "déposer sa démission", "dans l'intérêt supérieur de la nation, suite aux événements qui s'y déroulent [depuis dimanche 23 janvier]".
Au lendemain du coup d'État au Burkina Faso, les condamnations se sont multipliées contre les militaires, à commencer par le président français, Emmanuel Macron qui a condamné le putsch mardi.
Par Babacar BAYE NDIAYE
Pour Cridem
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