Ils avaient été chassés il y a deux ans. Au prix d’un combat acharné. La douane avait fini par prendre le dessus sur ces milliers de petites boutiques de vente illégale de carburant exposé en pleine rue.
Aujourd’hui, les choses sont claires : le peuple n’est pas prêt de sortir de l’ornière du diable. Au contraire… En effet, tout porte à croire que le gouvernement inerte, aux horizons bouchés ne semble disposer d’aucun outil pour contenir problèmes de survie, les frustrations et les larges mécontentements qui s’emparent de toutes les couches sociales dans tous les secteurs de la vie.
Les recettes de l’Etat, relatives aux taxes imposées sur les citoyens, à travers les hydrocarbures, auraient atteint le chiffre astronomique de 60 milliards ouguiyas, l’an.
La Mauritanie importe 400 millions de baril de carburant par an, réalisant un gain net sur chaque litre vendu, de 220 Um hors TTC et abstraction faite des prix pétroliers sur les marchés internationaux.
Le PIB de la Mauritanie serait passé de 700 milliards d’ouguiyas à plus de 1600 milliards d’ouguiyas entre 2008 et 2016. Toutefois, ce bilan de l’ère Aziz ne s’est pas traduit par une amélioration des conditions de vie des Mauritaniens
-La Mauritanie était autrefois le deuxième pays exportateur de gomme arabique, mais les sécheresses sévères des années 1970-1980 ont fait chuté la production de façon spectaculaire.
-En Mauritanie, soixante-dix pourcent des pauvres vivent en communautés rurales dépendantes de précipitations rares et imprévisibles.
Les transporteurs dans les villes de l’intérieur et dans les localités rurales, sont entrés mardi en grève, après que les autorités aient décidé de porter la taxe quotidienne de 500 à 1500 ouguiyas.
La société Mauritanienne d’électricité (SOMELEC) est secouée depuis quelques jours par une nouvelle affaire de malversation financière mettant en cause plusieurs responsables de certains centres de Nouakchott. La nouvelle escroquerie avoisinerait un montant de plus de 250 millions d’ouguiyas machiavéliquement extorqués d’un argent qui devait potentiellement revenir à la société nationale de distribution de l’électricité.
Depuis la fin du mois de Ramadan, le kilogramme de sucre n’arrête pas de grimper. De 180, il est passé à 300 aujourd’hui dans tous les marchés de Nouakchott. Les boutiques de la SONIMEX n’en disposent plus depuis le mois béni. L’absence de sucre dans ces boutiques a fait le bonheur des commerçants privés qui rétorquent que le prix du sac de sucre est passé à 13000 Um.
Les travailleurs de la Société de Sucre de Mauritanie àVoum Ligleita, dans la moughataa de M'Bout(Est Mauritanie) sont entrés, ce dimanche, en grève pour réclamer l’amélioration de leurs conditions de travail ainsi que la satisfaction de leurs doléances.
Mauritanie : Le niveau d‘endettement du pays devient inquiétant. Selon les données du Fonds monétaire international (FMI), c'est l’un des plus élevés du continent. Le pays fait face à un environnement défavorable avec la baisse des cours des matières premières.