Depuis une vingtaine d’années, l’Union européenne (UE) se sert de son aide aux pays en développement comme levier d’action en faveur des droits de l’Homme. Ce qui est parfois mal perçu par les pays d’Afrique des Caraïbes et du Pacifique (ACP). Grâce à une consultation publique sur l’avenir de l’Accord de Cotonou, le levier d’influence de l’aide européenne en matière des droits de l’Homme a été passé au peigne fin.