Le rejet par les sénateurs de la réforme constitutionnelle voulue par le président crée une impasse politique institutionnelle. Entre sénateurs "frondeurs" et loyalistes, c'est désormais la guerre des tranchées.
Le président Mohamed Ould Abdelaziz tient ce soir une conférence de presse très attendue par l’opinion publique après le rejet qui lui a été opposé par une majorité de sénateurs de sa majorité portant sur les amendements qu'il avait annoncés en juillet 2016 depuis Néma. Ces amendements avaient été adoptés plus tôt par les députés à l’Assemblée nationale.
Le haut comité chargé du suivi de l’exécution des résultats du dialogue national inclusif s’est réuni, mardi, au centre des conférences internationales de Nouakchott.
Organisé au mois d’octobre 2016 pour une durée de trois semaines, le dialogue national inclusif était soldé par d’un accord politique définissant les contours de la phase suivante.
Adoptée le jeudi 09 Mars dernier par l’assemblée nationale, le projet de loi de la révision de la constitution mauritanienne qui prévoit notamment la suppression du Sénat et le changement de drapeau a été rejetée par le Sénat dans la nuit du vendredi 17 au samedi 18 mars dernier. La position du président Mohamed Ould Abdelaziz sera rendue publique ce mercredi 22 mars, au soir, dans un discours à la nation.
Moussa FAll, le vice-président en exercice du FNDU, le plus grand rassemblement des partis d'opposition mauritaniens, a mis en garde le régime de Mohamed Ould Abdel Aziz contre une tentative d’utiliser la force pour imposer les modifications Constitutionnelles lesquelles ont été rejetées par le Sénat.
Les sénateurs mauritaniens ont rejeté vendredi dernier le projet de révision constitutionnelle voulue par le président Mohamed Ould Abdel Aziz, un revers pour le chef d’Etat mauritanien qui devrait compliquer ses relations avec l’opposition hostile à la révision de la Constitution.
es forces démocratiques (RFD) a qualifié de « position honorable » celle des sénateurs qui ont rejeté vendredi les amendements constitutionnels proposés par le gouvernement.
Le Sénat mauritanien a désavoué vendredi soir le président de la République en rejetant les propositions d’amendements soumises par lui pour changer la Constitution du pays.
La réforme constitutionnelle n’attendrait plus que quelques heures pour être effective. Malgré les manifestations monstres de l’opposition qui est descendue dans la rue depuis lundi, tout porte à croire que les parlementaires s’acheminent vers un vote en faveur des nouveaux amendements de la constitution.
Les rues de Nouakchott, la capitale mauritanienne, sont le théâtre de manifestations populaires massives, organisées depuis samedi 11 mars à l’appel de l’opposition pour contester le vote, mardi par l’Assemblée nationale, de réformes constitutionnelles qualifiées d’antidémocratiques.