Les forces de l’ordre ont réprimé jeudi après-midi à Nouakchott un meeting de jeunes opposants à la tenue d’un référendum sur les amendements constitutionnels auquel appelle le chef de l’Etat mauritanien, Mohamed Ould Abdelaziz.
Plusieurs personnes ont été blessées et plusieurs autres arrêtées. Dans sa répression contre les manifestants, la police aurait refusé tout soutien au jeune sénateur Mohamed Ould Ghadda, présent au sit-in des jeunes et suffoquant.
Hier, mercredi, les forces de l’ordre avaient aussi brutalisé plusieurs leaders de l’opposition à Arafat, quartier populaire de Nouakchott où l’opposition tenait un autre meeting de refus contre les amendements constitutionnels proposés par le régime en place.
Ces amendements qualifiés d’illégaux par l’opposition mauritanienne et une majorité d’élus de la Majorité au Sénat concernent la dissolution de la haute chambre du parlement et des changements au drapeau et à l’hymne national du pays.
Notons que face au refus des sénateurs d’adopter les propositions de changement présentés par le chef de l’Etat celui a voulu faire passer ces amendements par son appel au référendum qualifié d’irrégulier.