L’usine d’eau minérale Assil - basée à Bénichab, propriété d’Aziz, portée sur des fonts baptismaux par ce même Aziz après sa prise de pouvoir par voie de putsch en 2008 - est épinglée par la SOMELEC pour fraude à l’électricité .
AMI - La Présidence de la République, communique que, par décret en date du lundi 31 août 2020, le Parlement est convoqué en session extraordinaire à compter du jeudi 3 septembre.
Le décret précise que cette session extraordinaire de l’Assemblée Nationale est relative à la présentation de la déclaration de politique générale du gouvernement par le Premier ministre, ainsi qu’à l’examen des deux projets de loi suivants:
Le gendre de l’ex-président Aziz en l’occurrence Mohamed Ould M’Saboubou - soupçonné de corruption, convoqué par la brigade de répression des crimes économiques et financiers et placé sous contrôle judiciaire - sort du silence.
Selon notre confrère arabophone Zahra qui cite un communiqué, Ould M’Saboubou rejette en bloc les accusations de corruption et de détournements des biens publics portées contre lui.
Au cours d’une conférence de presse qu’il a animée ce jeudi 27 août depuis son domicile à Nouakchott, l’ex-président Aziz a donné sa version des faits par rapport au Ghanagate, une sombre affaire de faux dollars qui a eu lieu en 2006 dont il était l’un des principaux personnages et qui lui a fait perdre 400 milles $ qu’il a récupérés en faisant enlever Oumar Mahmoud - l’homme qui tenait le rôle d’intermédiaire entre lui et des faussaires basés à
Le Ghanagate - une sombre affaire de fausse monnaie qui remonte à 2006 et qui a coûté environ 400 milles € à Mohamed Ould Abdel Aziz - refait surface.
En effet Omar Mahmoud alias Omar le Yéménite, l’intermédiaire entre les faussaires ghanéens basés à Accra et Aziz, vient de se fendre des déclarations tonitruantes dans un entretien accordé à notre confrère arabophone Al Akhabar.
Moyeké Mint Abdallahi - épouse de Mohamed Zein El Abidine Cheikh Ahmed, le patron des patrons- a été auditionnée par la brigade de répression des crimes économiques et financiers ce mercredi 25 août, cela dans le cadre de l’enquête judiciaire sur les crimes économiques et financiers perpétrés sous le règne de Mohamed Ould Abdel Aziz, chef de l’Etat mauritanien de 2008 à 2019.
Abondamment cité dans le rapport de la Commission d’enquête parlementaire sur la gestion de l’économie nationale sous son règne, l’ex-président Aziz - contre qui pèse des soupçons de corruption, de détournements des biens publics et qui vient d’être placé sous contrôle judiciaire - va devoir faire face au gel de ses avoirs placés sur des comptes en banque en Mauritanie.
Le fait n’a pas eu droit à la une des journaux mais les gros contrats électriques attribués en fin de l’ère Mohamed Ould Abdel Aziz ont été annulés.
Il s’agit du contrat de conception de fourniture et de montage d’une ligne de 225 kV et de la réalisation de postes associés à Beni Nagi ; de la réalisation des postes associés électriques entre Nouakchott et Zouerate et du marché électrique Nouakchott-Keur Macene.