Essahraa - Le directeur de l’information stratégique et de la surveillance épidémiologique (Disse), Docteur Mohamed Mahmoud Ely Mahmoud pense que les interdictions de déplacements entre les villes, ne sont pas à envisager.
Ces mesures dont la fermeture de l’espace aérien, avaient fortement affaibli l’économie en juin dernier, a-t-il affirmé en réponse à une question posée par le confrère « Monde Afrique », relative à l’éventualité d’autres restrictions prévisibles dans les prochains jours, après celles prises dernièrement par divers ministères pour faire face à la seconde vague de la pandémie du Covid-19.
« La deuxième vague est bien là », a-t-il ajouté, disant que son apparition est très certainement liée au rafraichissement des températures, mais aussi au relâchement de la population qui, après la première vague, s’est regroupée lors de cérémonies ou d’évènements sportifs.
« Les différents protocoles mis en place, comme le port du masque et la distanciation sociale, n’ont pas toujours été respectés », a-t-il ajouté.
Dans la capitale en début de soirée de ces journées de couvre-feu, il n’y avait dans les rues désertes que des chiens errants et parfois quelques ombres furtives entre les maisons.
Plus tard, seul l’appel à la prière du muezzin est venu interrompre le silence de la ville.
Sur un autre plan, le directeur de la santé publique Sidi Ould Zehave avait déclaré samedi dernier que les centres hospitaliers « s’approchaient de la saturation ».