Deux milles six cents subsahariens candidats à l’immigration clandestine auraient été empêchés d’accéder au territoire espagnol, apprend-on dimanche de source de nos confrères ibériques.
Les immigrés clandestins auraient été appréhendés grâce à la coopération policière entre les services des polices mauritanienne et espagnole.
D’importants dispositifs de contrôle maritime entre les deux pays ont été mis en place depuis 2006 année de grandes traversées de l’Atlantique depuis Nouadhibou vers les iles canaries des premiers boatpeople subsahariens.
Plusieurs dizaines d’immigrés avaient également trouvé la mort dans cette traversée vers le vieux Continent avant n’interviennent les mesures conjointes de lutte dont notamment le tristement célèbre centre de rétention à Nouadhibou surnommé le « Guantanamito » avant son démantèlement définitif.
L’Espagne reste la première frontière d’accès par mer au territoire Schenghen pour les candidats à l’immigration clandestine en provenance d’Afrique de l’Ouest via la Mauritanie.