Tawassoul - Le conseil national de choura du parti Tawassoul a organisé la cérémonie d’ouverture de sa deuxième session ordinaire pour l’année 2020, ce vendredi 13 novembre 2020, dans la salle des conférences du siège central du parti au Ksar.
Les travaux de la session se poursuivront jusqu’au dimanche 15 novembre 2020. Les membres de la plus haute instance du parti après le congrès auront à évaluer l’action des instances exécutives à la lumières des deux rapports politique et contrôle.
Ils seront également amenés à adopter ou rejeter le plan d’action et le budget annuels du bureau exécutif, mais aussi à valider des amendements sur le règlement intérieur, proposés par l’exécutif ou par des membres du conseil.
Les travaux de la session ont été présentés par le président du conseil national de choura l’ingénieur Hamdi Ould Brahim au terme d’un discours adressé à l’opinion nationale et internationale. Dans son discours, le président du conseil a rappelé le contexte sanitaire et économique particulier dans lequel vivent le pays et les citoyens.
Il a également souligné l’urgence de prendre les mesures qui s’imposent pour alléger les souffrances des citoyens, tout en notant que les mesures prises par le gouvernement sont toujours insuffisantes.
D’autre part, le président du parti Dr Mouhamed Mahmoud Ould Seyidi a appelé le gouvernement à saisir la main tendue par tous, et à profiter de l’état de disponibilité exprimé par tous, pour initier un dialogue national inclusif qui renforce nos valeurs islamiques et éducatives, combat la corruption et le laxisme.
Un dialogue qui jette les bases de la résolution de nos problèmes nationaux en suspens, réalise l’unité, la justice. Un dialogue grâce auquel nous mettrons fin à l’injustice, l’exclusion, la marginalisation et à l’esclavage. Une initiative qui institue les bases de la bonne gouvernance et l’alternance pacifique au pouvoir.
Sur le plan régional, Ould seyidi regrette que des pays comme la Guinée et la Côte d’Ivoire vivent des crises politiques suite aux candidatures aux troisièmes mandats. Il a ensuite exprimé le souhait de Tawassoul de voir la crise de Guerguerat trouver une solution consensuelle qui désamorce les foyers de tension, et ouvre des horizons de coopération et d’intégration.
Par ailleurs, il a appelé les décideurs français à présenter des excuses à l’endroit des musulmans, cesser de couvrir les blasphémateurs, et à promulguer des lois pénalisants les offenses aux prophètes et aux messagers de Dieu.
Commission de communication du parti Tawassoul