%20(1).png)
Au cours d’une forte mobilisation - placée sous le thème d’un «Peuple qui souffre ; un régime qui échoue» - organisée ce vendredi 18 décembre le FNDU a tenu à rappeler et à réaffirmer ses positions à l’issue d’une marche de dénonciation organisée vendredi en l’absence du RFD, autre ténor de l’opposition contre le régime en place à Nouakchott.
Lutte contre l’esclavage, l’exclusion, le népotisme, la dilapidation des deniers publics étaient le même leitmotiv pour décrier la situation difficile que traverse le pays.
Et le FNDU en a profité pour marquer davantage ses positions en dépit des contacts préalables noués avec le Pouvoir pour un éventuel dialogue. Mais quelles sont donc ces positions ?
Il s’agit du «refus de l’esclavage et de la dénonciation de sa négation de son existence», ont dit tour à tour Ahmed Salem Bouhobenny président du Forum et Kane Hamidou Baba, mais aussi du rejet de toutes formes de racisme ; de l’appel à «l’unité nationale fondée sur la justice et la citoyenneté» ; de «l’attachement à la démocratie» ; «du rejet de l’unilatéralisme et de la confiscation de nos libertés» ; « dénonciation de toute arrestation pour des opinions politiques et réclamation de la libération de défenseurs de droits de l’homme» ; « refus de la délinquance des services publics en particulier ceux chargés de la santé des populations et de l’éducation de leurs enfants»….
Bouhobenny a également laissé entendre que le FNDU est «ferme contre toutes les formes de gabegie qu’il dénonce et rejette ». Cette gestion « gangrène notre société et notre pays». Le FNDU a par ailleurs rappelé et réaffirmé qu’il condamne le bradage des institutions publiques et le démantèlement des grandes entreprises nationales… Le FNDU a par ailleurs rappelé et réaffirmé sa compassion avec les travailleurs licenciés abusivement ; et sa solidarité aussi avec les étudiants engagés dans un combat pacifique pour des droits légitimes.
Où en est le dialogue et quelle est la position du FNDU par rapport à un éventuel dialogue ? Nous avons dit et répété que nous sommes pour le dialogue en vue de sortir le pays de sa crise en aggravation constante et que nous privilégions le plus pacifiquement et le plus simplement la voie qui mène le dialogue mais nous avons dit également que pour ce dialogue soit sérieux et non une mascarade, pour qu’il aboutisse à des résultats de nature à résoudre les problèmes…il requiert une attitude qui n’est pas adoptée par le régime… », répond Bouhobenny.
