Après avoir vu son OPA sur le Parti Unioniste démocratique socialiste (PUSD) - formation qu’il compte utiliser comme cheval de bataille afin de réaliser ses desseins politiques - échouer lamentablement -, l’ex-président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz a décidé de se tourner vers le parti Ribatt de Saad Ould Louleid qu’il avait embastillé au moment où il était au pouvoir.
L’ancien chef d’Etat qui n’a jamais caché son intention de rester actif sur la scène politique nationale, qui n’arrive pas à se faire à sa mise à l’écart de l’UPR qu’il a fondée, travaille à un retour au pouvoir quoique le bon sens lui recommanderait de tirer un trait sur cette folle ambition.
Ould Abdel Aziz fait face actuellement à des accusations d’atteinte à l’intégrité territoriale du pays à travers la vente de l’ile de Tidra à l’ancien émir du Qatar Hamad ben Khalifa Al Thani pour un montant de 10 millions de dollars ; d’accointances avec la société chinoise Poly Hondone Pelagic Fishery signataire d’une convention qui dans les faits lui donne libre accès aux ressources halieutiques de la Mauritanie contre la construction d’une usine de transformation de poissons dans le pays.
Une convention qui donne l’impression d’être une convention partiellement non -écrite dont les termes réels ne sont connus que de Dieu, Poly Hondone Pelagic Fishery et Aziz.
Il est également pointé du doigt pour avoir cédé la concession de financement de construction et d’exploitation de l’extension du Port autonome de Nouakchott à Arise qui ne sert pas les intérêts de la Mauritanie et pour avoir attribué toute une foule de contrats juteux de gré à gré.