Les forces maliennes et nigériennes ont mené, lundi, une opération conjointe antiterroriste dans l'est du Mali, faisant 24 morts dans les rangs de l'armée et 17 dans ceux des jihadistes.
Nouvelle attaque meurtrière au Mali. Des combats ont fait 24 morts dans les rangs de l'armée malienne et 17 dans ceux des jihadistes, lundi 18 novembre dans l'est du pays, dans un contexte de dégradation sécuritaire continue, a indiqué l'armée sur les réseaux sociaux.
Les forces maliennes et nigériennes menaient une opération conjointe contre les jihadistes quand une patrouille a été attaquée à Tabankort, a affirmé l'armée. Les forces maliennes "déplorent 24 morts, 29 blessés et des dégâts matériels. Côté ennemi l'on dénombre 17 terroristes tués, une centaine de suspects appréhendés", a-t-elle rapporté.
Des prisonniers détenus
Les prisonniers sont aux mains des forces nigériennes, a-t-elle précisé. Dans un précédent communiqué, l'armée malienne avait indiqué avoir reçu le soutien de la force française antijihadiste Barkhane dans la contre-offensive contre les jihadistes.
Il s'agit d'un nouveau rude coup essuyé par l'armée malienne qui avait déjà perdu une centaine de soldats dans deux attaques jihadistes en un mois cet automne.
"La semaine dernière, les Forces armées maliennes avaient observé un repli stratégique pour resserrer leurs rangs vers l’intérieur du pays, explique Erwan Schiex, correspondant de France 24 au Mali. Elles avaient abandonné deux positions à la frontière du Niger. Un repositionnement qui s’était accompagné d’une série d’opérations dans plusieurs localités et repaires de groupes armés, notamment dans le centre, avec à la clé des saisies d’armes et de matériel. Pas assez, semble-t-il, pour contenir des assaillants toujours plus imprévisibles, organisés et redoutables."
France24 avec AFP via cridem