La Commission européenne se félicite des négociations très constructives qu’elle a menées avec ses partenaires internationaux au sujet de la protection de la biodiversité marine dans les zones situées en dehors des juridictions nationales, plus communément appelées « haute mer ».
Ces négociations, menées dans le cadre d’une conférence intergouvernementale des Nations unies, devraient déboucher sur l’établissement de règles internationales encadrant les aires marines protégées, ainsi que sur l’évaluation des conséquences environnementales des activités exercées en haute mer. Ces règles favoriseront également une utilisation plus durable des ressources biologiques présentes en haute mer, et en particulier de ses ressources génétiques.Des divergences d’opinions subsistent sur plusieurs points essentiels, en particulier sur les ressources génétiques marines, le renforcement des capacités et le transfert des composantes des technologies marines. Néanmoins, la grande majorité des délégations sont désormais pleinement impliquées dans ce processus et soumettent un grand nombre de propositions de texte.
En ce qui concerne les études d’impact environnemental, il semblerait que quasiment tous les participants soient favorables à l’idée d’évaluer les effets cumulés de différentes activités sur les mêmes écosystèmes. La proposition de l’UE visant à inclure une disposition sur les évaluations environnementales stratégiques gagne du terrain.À présent, l’UE va pouvoir poursuivre ses efforts en vue de parvenir à la conclusion d’un accord final d’ici 2020. La Commission européenne organisera un atelier sur l’étude de l’impact environnemental et l’évaluation environnementale stratégique. Il se tiendra à Bruxelles durant la seconde quinzaine de janvier 2020. Certains États membres de l’UE prévoient également d’organiser des ateliers pour faciliter les négociations.