Il y a déjà une semaine que le premier gouvernement d'Ismael Ould Cheikh Sidiya a été rendu public. Déjà, le lendemain, vendredi 9 août, un premier conseil des ministres présidé par Mohamed Ould Cheikh Ghazwani a été tenu.
Dans cette réunion, le président de la République a exprimé sans détours aux ministres ses attentes en les assurant, d'une part, que les moyens pour la mise en œuvre de leurs différents plans d'actions ne leur feront pas défaut et qu'ils seront entièrement responsabilisés, d'autre part. En réaction à la composition du nouveau gouvernement, chacun est allé de son analyse.
Certains prenant le malin plaisir de décompter les ministres issus de chaque communauté nationale. Ce qui en réalité ni n'avance ni ne recule. Même si depuis longtemps, cette histoire de dosages est devenue si ancrée que plus aucune nomination ne peut plus être perçue ni comprise qu'a travers son prisme.
A titre d'exemple, un groupe prétendant parler au nom des artisans traditionnels ( les M'almin) , un autre au nom des Wolofs ou encore un autre au nom des Peuls de l'Est ( sincèrement du n'importe quoi) ont sorti des communiqués de revendications selon lesquels "leur communauté n'aurait pas été représentée dans le nouveau gouvernement".
Après le gouvernement, il est attendu que les nouvelles autorités procèdent à un grand chambardement au niveau des secrétariats généraux des ministères, des gros établissements publics et de quelques très hautes fonctions administratives.
Le président continuera t-il à privilégier la promotion des compétences au détriment des choix faits en rapport avec l'allégeance politique, les interférences et pressions de tous ordres qui prévalaient jusque là.
Le Calame