Chaque année, le 8 mars, les femmes sont mises en avant. Cette journée leur est internationalement consacrée et représente une occasion de leur offrir des cadeaux. Parfois au point d’oublier qu’il s’agit plutôt d’une journée pour rappeler qu’il faut continuer de lutter pour leurs droits.
En 1977, l’Organisation des Nations unies faisait du 8 mars la “Journée internationale de la femme”. En 1982, le gouvernement français officialise cette date en la nommant “Journée internationale des droits des femmes”. Les militantes préfèrent parler de “Journée internationale de lutte pour les droits des femmes”, en insistant sur le pluriel, car parler de “la femme” ramène toutes les femmes à une spécificité, un prétendu idéal féminin. D’ailleurs, en 2016, les Nations unies ont officiellement adopté le nom de “Journée internationale des femmes”, qui est une traduction plus juste de l’anglais International Women’s Day.
Ainsi, l’appellation de cette journée a évolué au fil des ans, mais qu’en est-il de la situation réelle des femmes ? À en croire le dessinateur burkinabé Glez, parler et se préoccuper des femmes une seule journée par an ne sert pas à grand-chose, sauf peut-être à alourdir leur fardeau.
Courrier International