Fin décembre dernier, le gouvernement malien avait fixé au 31 janvier 2019 le dernier délai pour les combattants des différents groupes qui souhaitaient intégrer le processus de paix en déposant les armes, ou en s'inscrivant sur des registres.
Ce mercredi, à Bamako, le président de la Commission DDR a fait le point de la situation. Selon lui, 5 000 combattants ont manifesté leur désir d'intégrer le processus de paix.
Zahabi Ould Sidy Mohamed, le président de la Commission nationale désarmement- démobilisation-réinsertion (DDR), a fait le point sur les armes déclarées ou reprises de force par l’armée malienne des mains des groupes d’autodéfense du centre du Mali en un mois : « Il y a à peu près 400 armes de guerre qui ont été récupérées par les forces armées maliennes, cela a déjà été pris.
Et le reste maintenant, ce qui est déclaré, il y en a à peu près 600 qui ont déclaré les armes, y compris des anciens jihadistes repentis, plus aussi les autres milices qui détiennent certaines armes. »
L‘offre du gouvernement malien aux combattants des différents groupes armés du centre semble attirer du monde, en tout cas pour un début. « C’est que nous avions eu comme moisson dans ce registre, ces 5 000 personnes qui sont déclarées possédant des armes ou des grenades. Il y a beaucoup de grenades aussi », ajoute Zahabi Ould Sidy Mohamed.
La suite du processus : dans deux semaines, les 5 000 combattants ou déclarés comme tels seront regroupés dans un grand camp, toujours dans le centre du Mali. Des ONG des droits de l’homme viendront bien vérifier qu’ils n’ont pas commis de graves crimes. Ensuite pour certains, le processus de réintégration dans l’armée va commencer.
Rfi