La pêche artisanale a repris ce samedi à minuit après un mois d’arrêt biologique. L’arrêt biologique observé dans le secteur vise la limitation des captures au seuil permissible et le développement durable de la ressource.
Instauré depuis plusieurs années par la tutelle, l’arrêt biologique au niveau de la pêche artisanale et côtière est observé deux fois par an dont chacune de trente jours, entre mai et juin et entre octobre et novembre.
Des études scientifiques avaient démontré une réduction sensible de certaines variétés de poissons comme le poulpe à cause de la surexploitation, avant d’instaurer le repos biologique en vue de la régénération et la reconstitution des stocks.
Actuellement, près de 4000 embarcations travaillant dans la filière artisanale ont repris le chemin de la mer même si le poulpe a forte valeur commerciale est devenu dans le cadre de la politique des quotas la chasse gardée d’un cercle restreint de privilégiés.
Surexploité , le poulpe ne se régénère pas suffisamment. Les captures ont atteint le creux de la vague en fin d’année, c’est ce qui explique qu’après le dernier recensement plusieurs propriétaires d’embarcations se sont vues privés de la licence de pêche du poulpe.
A voir les chiffres des prises moins de 40000 tonnes par an , on semble se diriger vers une extinction assurée du poulpe.
Au chapitre social, le sous secteur de la pêche artisanale offre bon an mal an plus de 30000 opportunités d’emplois sans parler de ses retombées en devises.
riméco via cridem