Les instituteurs de la ville d’Atar, la capitale de la wilaya de l’Adrar, au nord du pays, ont entamé une grève, ce mercredi 14 mars, à 8heures, nous rapporte une source locale.
Selon notre source, tous les instituteurs fonctionnaires ont répondu à l’appel lancé par le syndicat national des enseignants. Du coup, la grève a paralysé les cours ce jour et seuls les contractuels environ une vingtaine sont restés dans les classes, précise la source précitée.
Les instituteurs ont un certain nombre de doléances dont les indemnités de craie pour les directeurs d’écoles du fondamental et la prime d’éloignement égale à celle du professeur suivant les points géographiques, des terrains à usage d’habitation.
Selon un communiqué rendu public, ce mercredi par le syndicat des enseignants, ils réclament les mêmes droits que leurs collègues instituteurs au Tiris Zemour et à Dakhlet-Nouadhibou. Les directeurs d’école du fondamental vont percevoir l’indemnité de craie comme les camarades directeurs des études du secondaire, et leurs collègues instituteurs à Nouadhibou et Zouératt sont sur le point de recevoir les quittances des terrains à usage d’habitation.
Interrogé par notre rédaction, le délégué des instituteurs grévistes à Atar, a déclaré que les responsables de l’enseignement refusent de les écouter et de prendre en considération leurs revendications qui sont légitimes.
Et celui de dire que dans les prochaines heures si les autorités éducatives et administratives ne nous prêtent une oreille attentive, ce sera l'escalade et la grève touchera toutes les villes et localités de l’Adrar.
Un groupe d'instituteurs avaient tenu un sit-in au cours du mois de février dernier devant les locaux de la Direction régionale de l’Éducation nationale pour les mêmes raisons.
Tawary via cridem