L’impasse financière délicate vécue par l’ENER a contraint les autorités publiques et leurs partenaires concernés à convoquer une réunion d’urgence, de 5 heures d’affilée, pour se concerter sur les moyens de tirer l’entreprise de cette crise aiguë.
Hormis cette impasse, le problème le plus crucial de la société porte fondamentalement sur les créances de l’ENER contractées auprès de la banque Iskan et son incapacité de payer les salaires de ses employés.
Toutefois, il faut souligner qu’en dépit de ces difficultés financières, l’ENER réclame à l’Etat une dette estimée à 18 milliards ouguiyas. Mais, des parties influentes au sein de la pyramide Etat bloquent le règlement de ces dettes et tentent même de brader la société en la vendant à la SNIM ou en la fusionnant à l’ATTM.
Des sources qui ont assisté à la réunion parlent du retrait de la mission de réalisation des routes de l’ENER, dont le rôle se limiterait désormais au seul entretien des voiries et évoquent son limogeage, survenu dernièrement, d’un millier d’employés.
Alakhbar traduit de l’Arabe par Cridem