Après avoir "reçu une offre de corruption d'un homme d'affaire français", le président Mohamed Ould Abdel Aziz "mérite d’être sanctionné selon la Loi n° 2016.014 relative à la lutte contre la corruption", a estimé l’opposition mauritanienne, regroupée sous Le Forum National pour la Démocrite et l’Unité (FNDU).
Dans un communiqué reçu à Alakhbar, l’opposition se réfère à l’article 20 de ladite loi qui stipule : « Toute personne qui, de par sa fonction ou sa profession, permanente ou provisoire, prend connaissance d’une ou de plusieurs infractions prévues à la présente loi, et n’informe pas à temps les autorités publiques compétentes» et qui prévoit une punition « d’un emprisonnement de un (01) à cinq (05) ans et d’une amende de deux cent mille (200.000) à un million (1.000.000) d’ouguiya ».
Le FNDU réagissait après que le président Mohamed Ould Abdel Aziz a accusé le groupe français Bolloré d’avoir tenté de le corrompre pour obtenir la gestion du trafic au Port de l’Amitié de Nouakchott.
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