Nouadhibou, notre capitale économique, a abrité mercredi, un atelier organisé dans le cadre de la célébration de la journée mondiale contre la corruption.
L’ouverture de cet atelier, financé par la GIZ, et fortement axé sur l’initiative de transparence dans le secteur halieutique (FiTi), a été présidée par le gouverneur de la région et en présence de participants issus de divers horizons socioprofessionnels. L’Ue n’était pas en reste et fut représentée par Arnaud Appriou.
Au cours de débats parfois houleux sur l’efficience de la lutte contre la corruption et la recherche de la transparence dans le pays, tous les participants se sont accordés sur l’impérieuse nécessité de transcrire dans les faits la lutte contre la corruption et pour favoriser la transparence de gestion des deniers publics notamment dans le secteur des pêches.
Au cours de cette journée plusieurs présentations ont été dispensées sur la stratégie mauritanienne de lutte contre la corruption par Bouna Ould Ely Bouha, conseiller au MEF, sur stratégie Nationale de la pêche par Mohamed Salem Ould Louly, conseiller MPEM, la présentation et mise en œuvre de l’initiative FiTi par Nedwa Mokhtar Nech, consultant Prao et FiTi.
La FiTi est initiative créée par Peter Heigen, ancien patron de l’IETI dans le but de promouvoir la transparence dans le secteur des pêches. Son lancement a été opéré en Mauritanie, premier pays signataire de la déclaration dite de Nouakchott, sous l’égide du président mauritanien, en janvier 2015. Le secteur des pêches représente 25% des recettes budgétaires, 40% des exportations et 36000 opportunités d’emploi en Mauritanie.
La Mauritanie, rappelle-t-on, occupe la 112ème place dans le dernier rapport de transparency international.