« Tous les voyants sont au vert pour que cette 9ème édition soit grandiose avec un plateau très riche, un parcours magnifique et un staff plus que jamais mobilisé pour encadrer au mieux l’épreuve, à mesure que le départ approche ». La 9e édition de l’Africa Eco Race est donc prête à s’élancer à travers le Maroc, la Mauritanie et le Sénégal où l’arrivée sera jugée sur les rives du Lac Rose le 14 janvier 2017.
Les 29 et 30 décembre courant, la ville de Menton abritera es vérifications administratives et techniques aussi bien pour l’organisation que pour les concurrents. Toute la caravane de l’épreuve, composée de 200 véhicules et 500 personnes, devra satisfaire à cette accréditation dans les règles. Ensuite, tous les véhicules de course seront placés en parc fermé sur le Quai Antoine 1er à Monaco, pour n’en ressortir que le 31 décembre à partir de 11h pour le départ officiel sous l’Arche de départ installé devant le Stars’N’bars. Puis direction le port de Sète où le rallye embarquera sur le ferry pour traverser la Méditerranée à destination du Maroc. Ce sera alors parti pour la grande aventure et quelque 6.000 km à travers le Maroc, la Mauritanie et enfin le Sénégal.
Pour cette 9e édition de l’Africa Eco Race 2017, une cinquantaine de participants dans la catégorie auto et autant en motos seront sur le départ. Mais une seule dame sera au milieu des hommes, la Française Julie Vanneken engagée parmi les pilotes amateurs sans assistance appelés les « Malles Moto ». Enfin, en parfaite adéquation avec la philosophie de l’Africa Eco Race, une moto 100% électrique sera du peloton. Il s’agit d’un prototype sur base de Yamaha qui sera piloté par le Franco-russe Arnaud Jacquart qui avait participé à la première édition de l’épreuve. Son ambition est d’arriver à Dakar sans avoir utilisé une seule goutte de carburant et en rechargeant les batteries de sa moto au bivouac en utilisant de l’énergie photovoltaïque.
Sur le terrain, René Metge, le directeur de l’épreuve avertit que « le Maroc sera sélectif et il faudra rester prudent pour ne pas hypothéquer ses chances pour la seconde semaine en Mauritanie qui, plus que jamais, devrait comporter son lot de difficultés. Comme toujours, la navigation ne sera pas facile mais ce sont vraiment les pilotes qui seront mis à contribution car quelques étapes seront particulièrement copieuses et sportives. Heureusement, comme toujours, les liaisons seront plutôt courtes et les deux boucles mauritaniennes permettront à l’assistance de souffler un peu. » Selon lui, certains ont bien compris que, en plus d’être une compétition parfaitement gérée, l’Africa Eco Race est une véritable aventure où il ne s’agit pas simplement d’avoir un véhicule au top pour s’imposer. « Il faut surtout être régulier et commettre le moins d’erreur possible tout en étant évidemment très performant. Il y a fort à parier que cette année, nous assistions à la même bataille pour la victoire qu’en 2016 où, à deux jours de l’arrivée, trois autos étaient encore en lice pour la première place. A la différence que cette année, il y aura encore plus de prétendants à la victoire à travers une bataille entre les deux et les quatre roues motrices », a-t-il dit.
C. F. KEITA (Le Soleil)
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