Avec un droit de prospection (taxe) de 100 milles ouguiyas par autorisation délivrée et des taxes douanières de plus de 300 milles ouguiyas pour chaque appareil de détection d’or, l’Etat mauritanien va profiter de la folie de la ruée vers l’or pour remplir ses caisses.
En effet, sur les 16 milles demandes d’autorisation l’opération procure au trésor public 1.600.000.000 ouguiyas. A cela il faut aussi ajouter 4.800.000.000 de droits de douanes sur les appareils de détection (en admettant que chaque demandeur en payera une).
Près de sept milliards d’ouguiyas, soit pratiquement le même montant versé par les saoudiens (8 milliards d’ouguiyas) pour aider à la préparation du sommet de la Ligue arabe dont une part est aujourd’hui utilisée pour rénover ou agrandir les artères de Nouakchott.
A quoi seront utilisées ces recettes inattendues par l’Etat ? That the big question.
Mais à ces dépenses pour les prospecteurs d’or mauritaniens, il faut aussi ajouter le coût de la logistique (véhicules, gazoil, nourritures…) pour une prospection pas toujours frutueuse. L'âpat du gain risque de faire des dégâts.
Une once d'or équivaut entre 28 et 31 grammes et se vendrait autour de 1200 usd sur le marché de l'or.