La Stratégie nationale intégrée de mobilisation et de gestion des ressources en eau à l’horizon 2030 en Mauritanie a fait l’objet d’un atelier de réflexion dont les travaux ont débuté mercredi à Nouakchott, a-t-on constaté dans la capitale mauritanienne.
Cette rencontre est organisée par le ministère de l’hydraulique et de l’assainissement de Mauritanien avec le concours de la Banque Africaine de Développement (BAD).
Elle cherche à exposer les plans opérationnels et d’investissement du secteur hydraulique dans le but de définir les besoins pour l’atteinte des objectifs fixés à l’horizon 2030.
L’atelier vise aussi à modifier le cadre institutionnel et juridique et à permettre la coordination des approches et méthodologies et le renforcement des capacités des acteurs de ce secteur.
Dans un mot à l’ouverture de la rencontre, le ministre mauritanien de l’hydraulique et de l’assainissement, Brahim Ould M’Bareck Ould Mohamed Moctar, a expliqué que l’accès de toute la population à l’eau potable requiert l’élaboration de plans d’investissement et la réalisation de projets structurels garantissant des solutions adaptées pour satisfaire la demande accentuée des milieux rural et urbain.
Il a rappelé les réformes radicales entreprises dans le pays au cours des dernières années, avec pour objectif d’améliorer la gestion et les performances du département de l’hydraulique.
De son côté, Marcellin NdonG Ntah, représentant de la BAD, a souligné que celle-ci est un « partenaire historique stratégique » de la Mauritanie avec laquelle elle entretient d’étroites relations depuis plus de 4 décennies.
« Nous sommes tout à fait conscients que les performances du secteur de l’eau et de l’assainissement sont essentielles pour la réalisation de la croissance inclusive », a-t-il ajouté à la cérémonie d’ouverture de l’atelier.
En Mauritanie, l’accès à l’eau potable en milieu rural avoisine 56%, avec l’existence de 1.496 adductions d’eau comprenant 594 motopompes et 946 réseaux hydrauliques.
Apa