Signature d’un protocole d’accord pour la réduction et le contrôle des prix des viandes rouges à Nouakchott : A partir du 10 février courant, les viandes de chameau/210 MRU/kg ; bœuf : 210 MRU/kg ; agneau/270 MRU/kg et côtelette (vilka)/240 MRU/kg | Mauriweb

Signature d’un protocole d’accord pour la réduction et le contrôle des prix des viandes rouges à Nouakchott : A partir du 10 février courant, les viandes de chameau/210 MRU/kg ; bœuf : 210 MRU/kg ; agneau/270 MRU/kg et côtelette (vilka)/240 MRU/kg

mer, 05/02/2025 - 10:46

Le ministre de l’Élevage, M. Mokhtar Gaguih, a présidé, mardi, dans les locaux de son département, une réunion cruciale ayant abouti à la signature d’un protocole d’accord entre le ministère et les associations concernées. Cet accord vise à réduire et contrôler les prix des viandes rouges pour les consommateurs dans les trois wilayas de Nouakchott (Nord, Ouest et Sud). Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement pour garantir l’accessibilité des produits de première nécessité aux citoyens.

Une collaboration multisectorielle pour un objectif commun

La réunion a rassemblé des acteurs clés, notamment les walis de Nouakchott Nord et Ouest, le directeur du cabinet du wali de Nouakchott Sud, un représentant du ministère du Commerce et du Tourisme, ainsi que des représentants des associations d’éleveurs, de commerçants et de bouchers. Ces discussions approfondies ont permis de parvenir à un consensus sur les mesures à mettre en œuvre pour stabiliser les prix des viandes rouges.

Selon un communiqué du ministère de l’Élevage, ce protocole prévoit une réduction et un plafonnement des prix de vente des viandes rouges au consommateur final, applicable à partir du 10 février 2025. Les nouveaux prix seront les suivants :

Viande de chameau : 210 ouguiyas nouvelles par kg ;

Viande de bœuf : 210 ouguiyas nouvelles par kg ;

Viande d’agneau : 270 ouguiyas nouvelles par kg ;

Côtelette (vilka) : 240 ouguiyas nouvelles par kg.

Un mécanisme de suivi régulier

Pour assurer la pérennité de cet accord, les parties ont convenu de se réunir tous les trois mois sous l’égide du ministère de l’Élevage. Ces réunions, auxquelles participeront également le ministère du Commerce et du Tourisme ainsi que les associations concernées, permettront d’évaluer l’évolution des prix du bétail sur les marchés de Nouakchott et, si nécessaire, d’ajuster les prix de vente de la viande rouge au consommateur final.

Le protocole a été signé par M. Cheibani Mohamed Rara, conseiller technique chargé des affaires juridiques au ministère de l’Élevage, et M. Mohamed El Moustapha Ely, directeur de la protection du consommateur et de la répression des fraudes. Les représentants des associations d’éleveurs, de commerçants et de bouchers, ainsi que ceux de la Fédération nationale pour l’élevage et du ministère du Commerce, ont également apposé leur signature, marquant ainsi leur engagement en faveur de cette initiative.

Un engagement fort en faveur des consommateurs

Le Secrétaire général du ministère de l’Élevage, M. Mohamed Mahmoud Abdallahi, a souligné l’importance de cet accord pour protéger le pouvoir d’achat des consommateurs et garantir une stabilité des prix sur le marché de la viande rouge. « Cette initiative témoigne de la volonté du gouvernement de travailler main dans la main avec les acteurs du secteur pour répondre aux préoccupations des citoyens », a-t-il déclaré.

Cette mesure intervient dans un contexte où la hausse des prix des produits de base, notamment la viande rouge, préoccupe de nombreux ménages. En plafonnant les prix, le gouvernement et ses partenaires entendent soulager les consommateurs tout en assurant une équité pour les éleveurs et les commerçants.

Une étape vers une meilleure régulation du marché

La signature de ce protocole marque une étape importante dans la régulation du marché de la viande rouge à Nouakchott. Elle illustre la détermination des autorités à mettre en place des mécanismes efficaces pour stabiliser les prix et protéger les intérêts des consommateurs, tout en tenant compte des réalités économiques des éleveurs et des commerçants.

Cette initiative, saluée par les différentes parties prenantes, ouvre la voie à une collaboration renforcée entre le gouvernement, les professionnels du secteur et les représentants des consommateurs, dans le but de garantir une alimentation accessible et de qualité pour tous les Mauritaniens.