Dans un communiqué publié mardi, le ministère de l'Intérieur et de la Décentralisation a annoncé le décès de trois détenus à la suite des actes de pillage et de vandalisme survenus dans la ville de Kaédi. Ces incidents ont eu lieu tard dans la nuit de lundi à mardi et ont ciblé des citoyens pacifiques, des biens, des installations publiques et les forces de sécurité locales.
Le communiqué détaille les événements tragiques :
"Tard dans la nuit du lundi à mardi, la ville de Kaédi a été le théâtre d’actes violents de pillage et de vandalisme visant des citoyens pacifiques, des biens, des installations publiques et des forces de sécurité dans la ville les obligeant à les affronter et à arrêter certains groupes d’émeutiers en flagrant délit.
En raison de l’effet de surprise, de l’heure tardive et du nombre élevé de manifestants, et dans l’objectif de contrôler la situation, les unités de sécurité ont été forcées de détenir les émeutiers arrêtés dans les lieux de détention disponibles.
Dans ces circonstances, trois manifestants sont malheureusement décédés, deux d’entre eux en présence de leurs codétenus et dans le lieu de détention, tandis que le troisième est décédé plus tard à l’hôpital."
Le ministère exprime ses condoléances aux familles des défunts et souhaite un prompt rétablissement aux deux agents de sécurité blessés, dont l'un est en soins intensifs et l'autre gravement blessé.
Le ministère assure également le public qu'une enquête transparente et approfondie sera menée sous le contrôle de la justice pour déterminer les causes et les circonstances des décès. Les résultats de cette enquête seront rendus publics dans les meilleurs délais.
Ce communiqué souligne l'engagement des autorités à faire toute la lumière sur cet incident tragique et à prendre les mesures nécessaires pour prévenir de tels événements à l'avenir.