La Dépêche - L’ouverture de la première audience du procès de l’ancien président, Mohamed Ould Abdel Aziz, entamée tôt ce matin, a été suspendue, à la mi-journée, à cause du refus des avocats de se faire inspecter par les policiers à l’entrée de la salle.
Après quelques instants de son installation, le juge Oumar Ould Mohamed Lemine qui préside la cour a décidé de la suspendre pour un quart d’heure.
L’ancien président, Mohamed Ould Abdel Aziz, ainsi qu’une dizaine de personnalités de son régime comparaissent pour répondre d’accusations de malversations, blanchiment et détournement de deniers publics.
Des accusations que l’ex-président écarte du revers de la main s’estimant dans le collimateur des autorités actuelles qui viseraient à le contraindre à abandonner la politique.