A en croire certaines sources bien informées, Dr Moulaye Ould Mohamed Laghdhaf pourrait rencontrer, à sa demande, cet après-midi, au Palais de la République, Me Ahmed Salem Ould Bouhoubeyni, président du FNDU.
Le monsieur dialogue du pouvoir avait manifesté le désir de rencontrer le président du FNDU, hier mais Ould Bouhoubeyni a préféré rencontrer les pôles politiques du Forum, particulièrement le pôle politique. Après les discussions et l’insistance de certains pour connaître le contenu même du document qu’Ould Laghdaf remettrait à son hôte, tous ont donné leur aval au président du FNDU pour rencontrer l’émissaire du gouvernement en compagnie des représentants des autres pôles. Selon nos sources, Moulaye Ould Mohamed Laghdaf remettrait donc une réponse écrite au président du forum portant sur le mémorandum du FNDU.
Il faut rappeler que le forum exigeait justement de la part du pouvoir, une réponse écrite à son mémorandum, remis depuis septembre dernier au monsieur dialogue du pouvoir. Le refus de ce dernier a occasionné un blocage des tentatives de dialogue entre les deux camps.
Signalons que cette initiative intervient au lendemain d’une réunion d’explication qui se serait tenue chez Cheikh Sid’Ahmed Ould Babamine, entre le pôle politique et les indépendants, la société civile et les syndicats. Les trois derniers auraient exprimé leur « agacement » quant aux divisions du pôle politique mais aussi sur sa position par rapport au dialogue avec le pouvoir. A en croire nos confidences, les trois pôles souhaiteraient un peu plus de « souplesse » de la part du pôle politique. Les trois pôles n’accepteraient plus désormais de « se faire mener en bateau » par un pôle politique « miné par des divisions intestines, avec pour soubassements, des agendas différents.» Après le gel par le RFD de sa participation, le FNDU ne risque-t-il pas de connaître un autre couac, même si, à en croire certaines sources, la séance d’explications entre les différents pôles a fini par aplanir les divergences et donc à calmer la « grogne des mécontents.»
Le Calame