L’Etablissement d’Entretien Routier (Eter) signe une victoire facile sur un marché du ministère de l’Equipement et de Transports.
La société publique coiffée par Ahmedou Tidjani Thiam vient en effet de remporter le contrat passé de gré à gré sur la réfection et l’assainissement de certains axes et croisements de la voirie de Nouakchott et de Rosso.
Il engrange 3 704 322 810 mro. L’exécution de sa mission est d’un délai de 6 mois.
L’Eter n’est pas à son coup d’essai d’autant plus que l’essentiel de ses recettes proviennent des contrats-programmes signés avec l’Etat et adjugés sans appel d’offres.
Le dernier contrat-programme a été paraphé par le gouvernement et l’établissement en janvier dernier. Il couvre l’entretien du réseau routier national dit prioritaire, cela de 2022 à 2024 et est d’un devis global de 18 milliards mro.
L’Eter a pris le relai de l’Etablissement National de l’Entretien Routier (Ener) - une entreprise étatique qui n’existe plus - et d’ATTM qui traverse actuellement une période de vaches maigres.
Ces deux dernières sociétés étaient en effet signataires de 7 précédents contrats-programmes d’entretien du réseau routier national dit prioritaire. L’Ener en avait signé 6 contre 1 pour l’Attm. Mais tout cela n’a pas suffi pour en faire des entreprises performantes.