Un peu plus de 48 heures après la disparition du regretté Amadou Bocar Ly, c’est toujours l’émoi et la consternation. Les mots manquent tant les larmes sont en abondance. La faucheuse a encore fait parler d’elle, en emportant tôt, ce funeste mardi 11 octobre 2022 au petit matin une personne dont le souvenir restera aussi longtemps dans les esprits et dans les cœurs.
‘’Barodji’’, pour les intimes était une âme aux multiples qualificatifs de bienfaisance, de serviabilité et un être très cher dont rien ne peut combler la disparition. Pour ses proches et connaissances, sa maison était la destination privilégiée pour se faire ‘’dépanner’’ ou pour soumettre son problème. Sa demeure était un lieu de convergence où se côtoyait tout le monde, sans distinction de provenance, de rang ou d’appartenance. Homme de dévotion, il n’offensait jamais son semblable. Pieux, il était un abonné de la mosquée.
Il possédait toujours le secret de prodiguer le bon conseil, après s’être confié à lui, ses paroles et ses avis étaient d’un réconfort et servent déjà de palliatif, à toute douleur ou difficulté que l’on ressent. C’était comme disait l’autre, le ‘’Docteur des Miskinébés’’ : Le Docteur des nécessiteux.
Généreux et compréhensif, il l’était également et dans la splendeur. Il savait donner sans attendre le retour de l’ascenseur et sa générosité était sans limite. Au bureau comme à la maison, il était toujours disponible et prompt à aider ou soulager son prochain. Avant sa retraite, quand on venait lui rendre visite dans son bureau à la DGI, on avait de la peine à distinguer entre les usagers venus s’acquitter de leurs obligations fiscales et les demandeurs de services personnels ou en quête d’une aide quelconque.
En témoigne, la marée humaine qui était venue lui rendre un dernier hommage, à la morgue du CHN, avant le transfèrement de son corps à Kaédi où il repose désormais depuis hier mercredi.
Dors en paix, cher frère et que la terre de DIMBE, te soit légère !
INA LILLAHI WE INA ILEYHI RAJIOUNE
Hachim Haidara