Suite, à la promulgation de la nouvelle loi appelée "Loi sur les symboles de l'État", loi qui a été utilisée pour réprimer l'opposition politique et museler les militants des droits humains. De nombreux opposants politiques et défenseurs des droits humains ont été arrêtés et emprisonnés en vertu de cette loi. Son adoption a été confirmée par le Parlement mauritanien le 21 décembre 2021.
Face à cette situation répressive et à l'aggravation des violations des droits humains, une manifestation a été organisée devant le Parlement mauritanien par des jeunes militants politiques et des défenseurs des droits humains, tels que KAVANA, pour protester contre cette loi. Mais la Police est intervenue violemment pour disperser cette manifestation pacifique et plusieurs jeunes ont été arrêtés à cette occasion. C’est ainsi que le militant Habib Abeidalla l’un des leaders de cette manifestations a été arrêté et interrogé dans les locaux de l'école de police nationale le 1er mai 2022. Par la suite, il a été traduit devant le juge qui l'a condamné à un an de prison et à une amende de 100 000 MRU.
Lors de cette manifestation, Habib Abeidalla, brandissait des slogans dénonçant cette loi et réclamant son abrogation en raison des restrictions qu'elle impose aux libertés individuelles et collectives. Plusieurs personnalités politiques et organisations de la société civile ont appelé à sa libération, soulignant que cette méthode n'était pas la solution et rappelant les temps de la dictature et de la répression des libertés publiques étaient révolus.
Malgré la répression et l'oppression, Habib Abeidalla affirme que lui et les nombreux autres militants continueront de se battre pour la justice, les droits humains et la liberté d'expression en Mauritanie et pour un avenir meilleur et plus démocratique.