Saharamédias - Le ministère mauritanien de la santé a annoncé samedi avoir enregistré quatre cas de la fièvre hémorragique Crimée-Congo dont un cas critique, et un décès consécutif à cette maladie, alors que deux autres sujets sont sous traitement dans les hôpitaux mauritaniens.
Le ministère a annoncé par ailleurs une guérison depuis la découverte du premier cas de la maladie au début de ce mois de février, des résultats obtenus à l’issue de 31 tests effectués ces derniers jours.
Dans une déclaration faite il y a quelques jours, le directeur général de la santé Mohamed Mahmoud Ely Mahmoud avait dit que l’apparition de cette maladie dans le pays n’est pas inquiétante et qu’elle intervient chaque année.
Il avait appelé les personnes en contact avec les animaux d’éviter tout contact avec les bêtes de façon général et particulièrement celles qui sont malades.
La fièvre hémorragique Crimée-Congo est l’une de ces fièvres les plus dangereuses parmi celles connues et l’organisation mondiale de la santé a dit que le virus, vecteur de la maladie se transmet à l’homme par les tiques et le bétail, et d’une personne à une autre par un contact direct avec le sang d’une personne malade, les sécrétions, les organes ou tous autres fluides corporels de la personne infectée.
L’OMS ajoute que malgré la découverte il y a déjà longtemps de cette maladie, il n’existe jusqu’à présent aucun vaccin contre elle ni pour l’homme ni pour les animaux, et le protocole médical suivi en cas de découverte de la maladie se limite au traitement les symptômes apparus en plus d’un suivi permanent du malade.