Le chef de file du parti écologiste,Natalie Bennett, a condamné vendredi 15 janvier courant, la détention du leader antiesclavagiste Biram Dah Abeid et de son compagnon Brahim Ould Bilal Ould Ramdhane, exigeant leur libération immédiate. Natalie Bennett a lancé également un appel aux gouvernements du monde entier, notamment britannique ainsi qu’aux organisations des Nations Unies, leur demandant d’user davantage de pression sur le pouvoir de Nouakchott, pour l’amener à relaxer les leaders antiesclavagistes. "Il est clair que l'esclavage est un problème persistant, extrêmement grave et très répandu en Mauritanie, malgré son abolition officielle en 1981", a-t-elle dit dans son discours prononcé à l’occasion de la célébration du premier anniversaire du parti vert britannique. Le Royaume-Uni et les autres gouvernements ne doivent seulement pas se contenter d’appeler le président Abdel Aziz à apporter des améliorations en matière des droits de l’homme, mais aussi à reconnaître que le peuple mauritanien est confronté à l'esclavage et doit en conséquence œuvrer pour assurer une action rapide et efficace contre ce phénomène, a indiqué Natalie Bennett. "Un gouvernement véritablement démocratique, respectueux des droits humains en Mauritanie ne doit pas être la seule voie vers une réelle stabilité et un avenir prospère pour un pays, dans lequel des centaines de milliers de personnes se heurtent encore à l'extrême pauvreté, l'exclusion politique et aux pratiques esclavagistes ".
Traduit de l’Anglais par Cridem