La place du wali débordait de personnes, tous venu répondre à l’appelle du changement civil. Le président a remercié les habitants de la ville d’Aleg et de la région du Brakna qui ont bravé la chaleur caniculaire et les pressions des autorités et celles des personnes qui veulent maintenir les mauritaniens dans la souffrance subit durant dix ans. Pour lui cette mobilisation populaire depuis Néma jusqu’à Aleg Prouve que le peuple Mauritanien est particulièrement désenchanté par le régime et veut désormais le changement.
Il a rappelé certains problèmes qui sévissent dans la région du Brakna dont les plus graves sont ceux des Adouaba où les citoyens manquent de tout : l’eau potable, les infrastructures et services sanitaires et scolaires ainsi que les denrées de première nécessité.
Le candidat n’a pas oublié la sécheresse durant laquelle plusieurs centaines de tête de bataille ont été décimés sous le regard impuissant de leur propriétaire. Malgré l’ampleur et la gravité de ce fléau, le gouvernement est resté insensible. Selon le candidat.
Il considère que l’armée nationale et la justice sont contrairement à la disposition de la constitution mêlées de force, à la politique. Dans ce cadre le candidat du changement civil a promit de bâtir un état de droit dans lequel la justice est indépendante, l’armée joue son rôle régalien qui est la protection de la sécurité et l’intégrité territoriale du pays ainsi que la sécurité des citoyens, un état qui met l’administration sera au service des citoyens dans toute leur diversité.
Il a en fin appelé les jeunes et les femmes à refuser la continuité de la dernière décennie. Il les a invités à voter massivement le 22 juin courant pour le changement civil et à protéger leurs voix quelque soit le prix. Il a fustigé les propos du président de république qui a affirmé qu’il n’y aura pas de deuxième tour. « Oui il n’y aura pas de deuxième de tour, le premier tour sera en faveur du changement ». a-t-il affirmé.