"Le crime de génocide est perpétré depuis plus d'un an sans que rien ne soit fait pour le stopper", a regretté le porte-parole de l'AK Parti
Le porte-parole du Parti pour la Justice et le Développement (AK Parti - au pouvoir en Turquie), Omer Celik a appelé les institutions internationales, dont les Nations Unies (ONU), à agir de manière à mettre un terme aux souffrances des musulmans d'Arakan, les Royingyas.
Celik a partagé, lundi, plusieurs messages sur son compte Twitter à propos de la demande de l'ONU de poursuivre les généraux birmans pour génocide devant la Cour pénale internationale (CPI).
"Il incombe aux institutions, et à leur tête l'ONU, de déterminer le crime et de proposer, au delà des condamnations, un plan d'action urgent capable d'y mettre un terme, a déclaré Celik. Le crime de génocide est perpétré depuis plus d'un an sans que rien ne soit fait pour le stopper."
Après 18 mois d'enquête, la mission indépendante sur la Birmanie de l'ONU a livré ses conclusions concernant le "génocide" perpétré par l'armée birmane contre les Royingyas.
L'ONU lâche pour la première fois le mot "génocide" et accuse l'État-major birman d'avoir voulu exterminer, sans distinction, les Royingyas.
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