Le Syndicat des Journalistes Mauritaniens a dénoncé, dans un rapport établi en prévision de la commémoration de la journée internationale de la liberté de la presse, les atteintes aux libertés de la presse en Mauritanie.
Le rapport qui rappelle le cas du journaliste mauritanien, Ishaq Ould Mokhtar, porté disparu en Syrie, se félicitant de l’absence de journaliste en détention dans le pays, indique cependant qu’en 2017 plusieurs journalistes ont l’objet d’agression lors de la couverture d’événements en relation avec l’organisation du dernier référendum du 5 août 2017 dans le pays suivi de la soumise sous contrôle judiciaire de quatre journalistes depuis plusieurs mois maintenant.
Le SJM a encore dénoncé les renvois arbitraires de journalistes travaillant pour le compte de médias publics.
Par ailleurs, le SJM épingle les établissements publics d’information qui se refuseraient encore à signer leurs cahiers de charge.
Le SJM indexe encore l’absence d’une aide publique conséquente pour permettre aux médias de jouer pleinement leur rôle et ses conséquences sur le déficit structurel des médias privés.
Le SJM a enfin appelé aux respects des acquis en matière de liberté de presse en Mauritanie.