A moins d’un revirement de dernière minute, le général de division et chef d’état-major des armées, Mohamed Ould Gazwani, prétendu candidat éventuel soutenu par le président Mohamed Ould Abdelaziz, ne devrait plus participer à cette consultation prévue en 2019. Censé être le candidat idéal et l’homme du consensus dans la Majorité présidentielle, le chef d’état-major des armées, qui devait être admis à faire valoir ses droits à la retraite, en 2018, aurait bénéficié ces derniers jours d’une rallonge de sa période d’actif jusqu’en 2021. A moins aujourd’hui d’une retraite anticipée, la décision d’ajourner la retraite du chef d’état-major des armées, Mohamed Ould Gazwani, crée une cacophonie dans le sérail présidentiel ; le président Mohamed Abdelaziz ayant à maintes reprises annoncé le respect des mandats présidentiels reconnus par la Constitution et dont il est à la fin du dernier possible. L’opinion politique entame dès à présent ses supputations autour de l’oiseau rare « crédible » que Mohamed Ould Abdelaziz dit soutenir pour la prochaine élection. Plusieurs officiers supérieurs à l’âge de la retraite auraient bénéficié de la mesure de rallonge de leur carrière en même temps que le général de division, Mohamed Ould Gazwani. Une chose est cependant sûre les seuls officiers qui pourraient bénéficier de cette mesure sont ceux dans la grâce de leur frère d’armes, l’actuel président en exercice.