Le Centre international de résolution des conflits et différends liés aux investissements (CIRDI) siège ces derniers jours pour statuer dans l’affaire qui oppose Tamagot Bumi et Bumi Mauritania à l’Etat mauritanien au sujet de l'exploitation de gisements de fer.
Le différend entre les deux parties est intervenu en 2013 lorsque le ministre du Pétrole, de l'énergie et des mines avait décidé d’exproprier les deux sociétés Bumi engagées et autorisées par l’Etat pour de telles activités minières.
Une décision à laquelle se sont opposé les deux entreprises arguant d’une « une décision délibérée de résiliation» des permis octroyés en 2005 sur les sites de S’fariet et de Tamagot.
Le gisement soupçonné sur ces deux sites serait de 600 milles tonnes de fer. Une quantité qui aiguise bien des appétits.
Il faut donc attendre la décision de l’instance du Cirdi, située aux Usa CIRDI), faisant partie du Groupe de la BM, pour savoir si la décision imputée à l’Etat était abusive.
Elle serait lourde de conséquence pour la crédibilité des institutions nationales mais aussi pour les finances publiques d’autant que les plaignants auraient dépensé des centaines de millions pour l’exploitation éventuelle de ces gisements.