Ahmed Hamza, ex-président de la Communauté Urbaine de Nouakchott (CUN), salue l'action du roi du Maroc et livre un brillant plaidoyer en faveur de relations «privilégiées» entre le Maroc, la Mauritanie et le Sénégal, dans un entretien exclusif avec «le360Afrique».
Ahmd Hamza, homme politique et opérateur économique, issu d’un ensemble tribal fortement représenté au Maroc, en Mauritanie et au Sénégal, les «Oulad Bousbaa», dont est également cousin de l’actuel président mauritanien Mohamed ould Abdelaziz, de son prédécesseur Ely ould Mohamed Vall (2005-2007) et le célèbre banquier mauritanien en exil à Marrakech (Maroc) depuis quelques années, Mohamed Ould Bouamatou.
Interpellé au sujet «du froid» réel ou supposé, dans les relations actuelles entre Rabat et Nouakchott, Hamza répond «en tant que citoyen, qui n’est pas dans les arcanes et les secrets des Etats», avant d'ajouter d’emblée, qu'«il y a les Etats et les peuples. Le Maroc et la Mauritanie sont des ensembles plus qu’amis, mais frères, avec la même population de part et d’autre des frontières».
Il explique aussi que «le Royaume du Maroc est un grand pays, qui a suivi une trajectoire enviable dans le cadre de son évolution politique au cours des 55 années écoulées».
Revenant sur le développement économique du Maroc au cours de ces dernières années, Hamza, qui est aussi un homme d'afaires averti, a salué le travail de l'actuel souverain, «bâtisseur incontestable» et un «homme des grands chantiers qui n’hésite pas à descendre régulièrement sur le terrain pour constater la mise en œuvre de ses grandes options politiques et économiques.»
Une clairvoyance qui permet au Maroc «de prendre désormais le train de l’émergence et de disposer de l’une des premières économies africaines. ICe qu'illustrent tous les investissements réalisés par le royaume dans la zone Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et la Communauté économique et monétaires des Etats de l'Afrique centrale (CEMAC)».
Par ailleurs, l’ex-édile de Nouakchott (poste perdu en 2013 suite au boycott des élections législatives et municipales par l’opposition), salue le retour annoncé du Maroc au sein de sa famille de l'Union Africaine (UA).
Ainsi, partant de la formule du chancelier prussien Bismarck, Ahmed Hamza prône «un axe Maroc-Mauritanie-Sénégal, où tous les intérêts et valeurs convergent et sont partagés, conformément à des liens de sang, de culture et surtout de religion. D’où l’exigence d’une géopolitique et d’une diplomatie en phase avec les aspirations profondes des populations».
Pour toutes ces raisons, Ahmed Hamza estime que le Maroc est un exemple de réussite dont il faut s’inspirer.
Affilié politiquement au Rassemblement des forces démocratiques (RFD-opposition) d’Ahmed ould Daddah, l’ancien maire de Nouakchott est, en plus d’être un des hommes politiques les plus estimés par toutes les communautés du pays, est aussi un acteur économique de premier plan.
En effet, cet industriel est président de la Fédération des industries et mines (FIM) au sein du Conseil national du patronat de Mauritanie (CNPM), chargé des relations extérieures de l'Union nationale du patronat mauritanien (UNPM) et de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Mauritanie(CCIAM) et président du Conseil d’affaires mauritano-marocain.
Le 360a