A l’origine de la Zlecaf, une grande ambition de création d’un vaste marché de libre-échange rassemblant plus de 1,2 milliard d'Africains. A l’étape de sa mise en œuvre, l’initiative reçoit l’accompagnement des instances des Nations unies pour un meilleur décollage.
Un accord de partenariat vient d'être signé entre le secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). L’accord a pour vocation de faire du commerce le levier principal de la reprise des activités sur le continent après la pandémie de la Covid-19, en vue de repositionner les pays africains dans la course pour l’atteinte des objectifs de développement durable (ODD), agenda 2063.
« Cette collaboration avec le PNUD stimulera l'élan, sur le terrain dans les Etats parties de la Zlecaf, pour faire en sorte que les femmes et les jeunes soient les principaux bénéficiaires de la Zlecaf », a déclaré Wamkele Mene, secrétaire général de la Zlecaf.
La Zlecaf, pourra donc compter sur la présence du PNUD dans tous les pays africains ainsi que sur la collaboration d’autres entités des Nations unies pour intensifier les échanges à travers tout le continent. De même, le PNUD va mettre à disposition de l’outil de libre échange continental, une subvention de 3 millions $ sous la forme « d'un soutien direct ».
En vigueur depuis le 1er janvier 2021, la Zlecaf est perçue comme un instrument qui permettra l’intégration économique du continent. Avec un PIB combiné estimé à 3 000 milliards $, le continent africain représente aujourd’hui le huitième bloc économique mondial.
Agenceecofin.com