Au-delà des ouvrages de première génération, comme les barrages de Mantali (Mali) et Diama (Sénégal), l’Organisation pour la mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS) s’attèle aujourd’hui à rendre opérationnelle les activités de navigation sur le grand cours d’eau international.
C’est dans cette perspective que l’assemblée nationale de Mauritanie a examiné et approuvé lundi un projet de loi portant sur « la dénomination, la forme juridique, le siège, les missions, l’organisation, et les dispositions financières » de Société de Gestion et d’Exploitation Navigation sur le fleuve Sénégal (SOGENAV).
En fait, cette entreprise commune quatre(4) états : Guinée, Mali, Mauritanie et Sénégal, non encore opérationnelle, dispose d’un siège à Nouakchott.
Suivant les termes du texte approuvé lundi, la SOGENAV est une agence créée « sous la forme d’une société publique inter étatique chargée de gérer et d’administrer les activités de navigation et de transports sur le fleuve Sénégal, ainsi que de l’exploitation, de l’entretien et du renouvellement des ouvrages qui lui sont confiés ».
La société supervisera une dizaine d’escales : Rosso Mauritanie, Richard-Toll, Dagana, Podor, Boghé, Cas-Cas, Kaédi, Matam, Bakel et Gouraye.
Au-delà de l’intérêt des états, cette perspective nouvelles activités sur le fleuve Sénégal devrait avoir des retombées économiques et commerciales positives pour toutes les localités abritant les escales.
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