Les cordons sécuritaires déployés autour des quartiers périphériques de Nouakchott, au lendemain du scrutin présidentielle du 22 juin, ont été levés mardi.
Plusieurs quartiers dont Sebkha, El Mina et Riyadh d'où étaient partis la contestation du scrutin présidentiel étaient jusqu'ici quadrillés par des éléments des forces armées et de sécurité lourdement armées.
Une accalmie dans les contestations est survenue suite à l'appel de tous les acteurs politiques contre la violence.
Même si aucune victime humaine n'était déplorée lors de ces événements post-scrutin, l'ambiance et l'image donnaient à Nouakchott l'image d'une ville en état de siège.
Le candidat proclamé élu, Mohamed Ould Ghazouani, aurait lui-même pris attache avec les candidats perdants pour les inviter à un dialogue de sortie de crise politique.
Certains candidats en course, comme Biram Dah Abeid, second de la course présidentielle avec 18% des suffrages, avaient officiellement reçu des émissaires du régime pour jeter les ponts pour un dialogue politique.
Notons que les candidats perdants avaient contesté auprès du conseil constitutionnel la victoire du candidat Mohamed Ould Ghazouani, proclamé vainqueur et dont l'investiture est prévue le 2 août prochain.
Plusieurs arrestations avaient suivi la contestation. Certaines personnalités de l'opposition avaient été arrêtées avant d'être libérées.
Par contre, des manifestants issus de la CVE ont été déferrés par le parquet de Nouakchott.