Le syndicat national de l’enseignement secondaire (SNES) a déclaré que les examens pour l’obtention du brevet se déroulent dans un climat délétère, de négligence et de clientélisme.
Le syndicat, dans un communiqué publié jeudi, accuse l’état d’entamer le peu de crédibilité qui restait encore pour les diplômes nationaux.
Le SNES affirme que la priorité, dans l’organisation de l’examen n’est pas la bonne organisation ni la fermeté dans la surveillance ni l’honnêteté, mais plutôt les montants dérisoires qui peuvent être obtenus et en faire profiter des proches.
Selon le syndicat la surveillance des examens a été confiée à des enseignants du fondamental et des employés de l’administration, tandis que la présidence des centres a été confiée à des enseignants du fondamental, malgré l’existence d’un corps professoral du secondaire disponible et disposé.
Le SNES évoque aussi des salles d’examen encombrées avec parfois 50 candidats et dont la surveillance est confiée à deux directeurs d’étude sous l’autorité d’un directeur de l’établissement comme président du centre.
Cette situation, ajoute le communiqué, a été à l’origine d’un certain nombre d’erreurs, comme par exemple l’ouverture de l’enveloppe des sciences naturelles et la distribution des épreuves à la place de celles du français ce qui a entraîné une fuite dans l’une des wilayas.
Le SNES appelle les professeurs à faire face à ces pratiques malsaines et dangereuses et à renforcer leurs rangs pour rester mobilisés pour que le professeur retrouve la place qui est la sienne dans la formation des générations futures capables de construire une société mauritanienne éduquée et prospère.
Saharamédias via cridem