Les récents mouvements d’humeur ont conduit le gouvernement gabonais à entreprendre l’examen de la situation de la radio panafricaine Africa N°1, le 3 décembre dernier.
Le ministre de la Communication et de l’Economie numérique, Guy Bertrand Mapangou, en compagnie du président du Comité de privatisation, Félix Onkeya, et des représentants du personnel de ce média, ont tenu une réunion à l’issue de laquelle il ressort que le destin de cette structure semble scellé.
« Les priorités de ce comité seront d’abord de chercher de l’argent pour racheter les titres libyens, ensuite d’accélérer le plan social, avant la liquidation de cette radio qui est inévitable », explique le ministre de la Communication, dans les colonnes du quotidien progouvernemental, L’Union.
Un comité interministériel planchera sur la clôture de ce dossier, poursuit le ministre de la Communication.
Pour Félix Onkeya, la privatisation de la radio panafricaine n’aura pas été une bonne affaire, en ce sens que la partie libyenne n’a pas respecté ses engagements et décidé après la crise sécuritaire de 2011, de la cession de ses parts à l’Etat gabonais. Le comité devra donc réussir le rachat à un prix raisonnable des parts libyennes et payer les 15 mois d’arriérés de salaires des employés.
PcA (écofin)