Selon le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), quatre journalistes camerounais sont derrière les barreaux. L’ONG de défense des droits des journalistes en appelle à leur libération « immédiate et sans condition ».
Michel Biem Tom, Elvis McCarthy, Thomas Awah Junior et Mancho Bibixy. Ces quatre journalistes camerounais sont derrière les barreaux depuis le 27 octobre à Douala, capitale économique du Cameroun.
D’après le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), eux et deux autres déjà libérés (Josiane Kouagheu et Mathias Mouende Ngamo), ont été arrêtés au moment où ils couvraient une marche « pacifique » initiée par le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) pour contester les résultats de la présidentielle du 7 octobre dernier. À en croire l’ONG, ces journalistes auraient été également molestés par des agents de la force publique.
Une situation dont le CPJ se dit mécontent. « L’intimidation, la censure et le harcèlement des journalistes continuent au Cameroun », déplore Angela Quintal, coordonnatrice Afrique du CPJ.
Si d’après les informations à notre disposition, il n’y a encore pas de réaction du gouvernement, le CPJ en appelle toutefois à la libération « immédiate » de ces journalistes.
Arrivé deuxième avec 14,23 % des suffrages, le leader du MRC, Maurice Kamto continue de bouder ce verdict du Conseil constitutionnel qui avait déclaré le président sortant Paul Biya vainqueur avec 71,28 % des voix.
Ayant interdit cette marche, l’administration a procédé à l’arrestation de plusieurs militants et cadres du MRC, parmi lesquels, Michelle Ndoki, l’avocate du MRC qui s’est illustrée par ses plaidoiries lors de l’examen du contentieux électoral par le Conseil constitutionnel.
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