Le commissariat aux droits de l’homme, à l’action humanitaire et aux relations avec la société civile a célébré, dimanche matin à Nouakchott, la Journée africaine des droits de l’homme, sous le slogan « Lutter contre la corruption et promouvoir les droits de l’homme, une responsabilité collective ».
Le programme de cette manifestation comprend trois exposés portant sur la stratégie de lutte contre la corruption, l’impact de la corruption sur les droits économiques, sociaux et culturels et le rôle de la société civile dans la lutte contre la corruption.
S’exprimant à cette occasion, le commissaire adjoint aux droits de l’homme, à l’action humanitaire et aux relations avec la société civile, M. Rassoul Ould El Khal, a indiqué que la célébration de cette journée sous ce slogan revêt une grande importance, soulignant les dangers de la corruption et la nécessité de la combattre par la sensibilisation des participants à ses effets négatifs sur les réalisations dans le domaine des droits de l’homme et la promotion des connaissances des organisations de la société civile.
Il a par la suite ajouté que le département des droits de l’homme œuvre depuis plusieurs années, en application des directives du Président de la République, Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, pour la promotion des droits de l’homme, ce qui a permis à notre pays d’occuper une place de choix sur la scène internationale en matière de protection des droits de l’homme.
Il a enfin appelé les acteurs et les organisations de la société civile à se préparer et à participer à l’effort national de lutte contre la gabegie, en général, et la corruption, en particulier.
De son côté, M. Mohamedou Ould Sidi, président du Forum des acteurs non-étatiques, a salué l’organisation de cette manifestation continentale sous ce slogan, soulignant que la lutte contre la corruption est la responsabilité de tous car ce phénomène constitue la plus grande violation du principe d’égalité des citoyens.
Il a par la suite expliqué que la corruption est de nature à détruire l’économie et à priver les états de ressources essentielles pour l’approvisionnement des services nécessaires à une vie décente, ce qui a un impact négatif sur les groupes vulnérables.
L’évènement a eu lieu en présence de plusieurs présidents des organisations de la société civile.
AMI